L'ARCEP recalcule le loyer des sites en zones blanches
L'ARCEP a décidé de revoir le loyer des sites mobile en zones blanches. Ce loyer n'avait pas changé depuis 2004 et utilisable en 2G seulement.
Dans le cadre des programmes zones blanches lancés en 2003, l'ARCEP oblige les 3 opérateurs (Bouygues Telecom, Orange et SFR) à mettre en commun leurs infrastructures mais, dans ce premier plan "zones blanches - centre bourg 2G", les collectivités locales devaient créer les infrastructures et les louer aux opérateurs. Cependant, cette location était calculée par un décret de l'ARCEP. Mais, le programme "zones blanches - centre bourg" était limité au déploiement de la 2G.
Depuis ce premier calcul, les sites ont été mis à jour pour le "RAN-Sharing 3G" afin d'apporter la 3G, puis l'arrivée de Free Mobile dans les plans de couverture en 2010, puis la plan "France Mobile" du New Deal Mobile afin d'apporter la 4G et la 5G. Cependant, le mode de calcul du loyer demandé par les collectivités n'avait pas été mis à jour en tenant compte de ces changements. Les nouveaux modes de calcul prennent en compte l'ajout de la 3G, de la 4G et de la 5G dans les sites partagés ainsi que l'intégration de Free Mobile dans les locations.
Cette mise à jour du loyer que doivent payer les opérateurs aux collectivités locales va aussi permettre de limiter les effets de spéculation sur ces antennes, notamment d'un nouvel entrant. Si les acteurs historiques comme TDF, Cellnext (acquéreur des antennes Hivory de SFR, de Bouygues Telecom et de Free) ou Totem d'Orange, un nouvel entrant, Valocime, a décidé de spéculer sur certains sites en zone blanche.