Une enquête lancée suite au sabotage de plusieurs fibres
Le Tribunal de Paris a lancé une enquête concernant le sabotage de multiples fibres optiques dans plusieurs régions de France. La FF Telecoms et les 4 opérateurs condamnent l'acte tandis que le FAI professionnel Netalis porte plainte.
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs lignes de fibre optique, notamment des fibres d'Altice-SFR et utilisées par Free, ont été sectionnées (bien nettes). Du coup, les abonnés de plusieurs régions de l'Est de France, dont Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche Comté, Grand Est et Île-de-France, ne pouvaient plus ou difficilement communiquer (voix et Data). Les actes de malveillances semblent coordonnées et d'une ampleur sans précédent sur le territoire métropolitain. Les coupures ont eu lieu autour de 3h30 en quasi-simultané tandis qu'une coupure est intervenue 2h après les autres.
Pour l'instant, les opérateurs ont redirigé les liens coupés vers d'autres lignes, qui utilisent d'autres infrastructures. La réparation et les changements des fibres coupées sont en cours sur les différents sites touchés. Les solutions de remplacement n'ont pas forcément les mêmes capacités que les fibres sectionnées.
Face à l'ampleur, le Parquet du Tribunal de Paris a décidé de lancer une enquête pour sabotage suivant les chefs d'inculpation "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation", "entrave à un système de traitement automatisé de données" et "association de malfaiteurs". Dans un communiqué commun, la Fédération Française des Telecoms et les 4 opérateurs (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR) condamnent les actes de malveillances. Netalis, un FAI professionnel en Bourgogne-Franche Comté, a décidé de porter plainte.